La Bourse de Paris termine la séance proche de la ligne de flottaison malgré l'annonce de mauvaises statistiques américaines. Le CAC 40 affiche à la clôture un léger gain de 0,04% à 4.228,53 points.

'La volatilité est très forte actuellement et nous ne préférons pas ajouter du risque aux risques en accumulant des opérations', expliquent les équipes de Barclays Bourse, lesquelles ont également rappelé que le marché parisien s'est 'fait secouer fortement' hier avec un passage sous les 4.200 points ouvrant selon elles la voie à un retour dans la zone des 4.100 points.

Concernant les indicateurs américains du jour, le Département américain du Travail a comptabilisé 285.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 30 janvier, soit une hausse de 8.000 par rapport au précédent pointage (chiffre révisé de 278.000). Les économistes pariaient au contraire sur un léger recul autour de 275.000.

La productivité non-agricole aux Etats-Unis a par ailleurs chuté de 3% en rythme annualisé au quatrième trimestre 2015, d'après l'estimation préliminaire du Département du Travail, alors que les économistes anticipaient en moyenne une baisse de 'seulement' 1,5%.

Quant aux commandes nouvelles reçues par les entreprises industrielles américaines, elles ont reculé de 2,9% au cours du dernier mois de l'année après, déjà, une baisse de 0,7% (chiffre révisé de -0,2%) en novembre. Le consensus tablait pour sa part sur -2%.

Sur le front des valeurs, LafargeHolcim (-2,5%) est malmené alors qu'UBS aurait, selon des professionnels de marché, placé la participation de 6,1% que détenait le groupe russe Sberbank au sein du capital du cimentier. Le titre accuse à présent un recul de plus de 27% depuis le 1er janvier et a par ailleurs annoncé ce matin qu'il étudie la cession de sa participation dans Lafarge India, une société qui dispose d'une capacité d'environ 11 millions de tonnes de ciment.

Technicolor est en repli de -9% après sa décision de se retirer du consortium HEVC et de licencier son portefeuille de propriété intellectuelle directement aux fabricants.

Les pétrolières, elles, retrouvent de la hauteur. En hausse de respectivement 5% et 2,1%, Technip et Total figurent parmi les plus fortes progressions de l'indice phare.

A contrario, la remontée de l'euro face au dollar pénalise les valeurs exportatrices, à l'image de Valeo (-3,5%), tandis que les constructeurs automobiles souffrent toujours dans le sillage de Daimler et d'une note sectorielle de BoA-Merrill Lynch.

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