On a un peu l'impression de revivre le même scénario que mardi: le CAC40 est stable et 39 valeurs sur 40 en léger repli mais un titre vedette fait basculer en solo l'indice en territoire positif (+0,01% à 5.279Pts, on ne saurait faire plus précis).

Hier, c'était LVMH, aujourd'hui, c'est Kering: la différence, c'est que LVMH 'pèse' 115MdsE de capitalisation et Kering tout juste 35 (contre 32MdsE la veille).

Comme chaque apporte son lot de facteurs positifs, les investisseurs ne sont toujours pas enclins aux prises de profits, après le 'krach haussier' de lundi. Le repli de -0,2 à -0,3% de l'Euro-Stoxx50 ne préfigure aucune perte de confiance, ni inversion du trend 'bullish' en vigueur depuis le lendemain du 'Brexit'.

'C'est le bon moment pour détenir des obligations comme des actions et un nuage noir s'est éloigné de l'horizon des investisseurs avec les résultats des élections françaises', corrobore Chris Weston, chez IG. 'En y ajoutant la perspective de la réforme fiscale de Donald Trump, on obtient un appétit tout nouveau pour le retour sur investissement', complète le stratège.

Mais à plus de 25 fois les profits, de quel potentiel les actions américaines disposent-elles encore ?

En dehors du baromètre de la confiance des ménages français (ressorti stable à 100 pour le 4ème mois consécutif), peu d'indicateurs notables ce mercredi.
Sur le marché des changes l'euro s'effrite de 0,35% face au dollar à 1,0885 (après un 'pic' à 1,0950 mardi soir). De son côté, le baril de Brent est stable juste au-dessus des 52 dollars, en attendant le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole US.

Actualité chargée enfin du côté des valeurs. En hausse de 10%, Kering domine très nettement l'indice phare dans le sillage de l'annonce d'un chiffre d'affaires de 3,58 milliards d'euros au premier trimestre, en hausse de... 31,2% en données publiées (+28,6% en comparable... et Gucci revendique un sensationnel +47,5% de ses ventes sur 1 an).

A l'autre bout du palmarès, l'action Peugeot lâche 1% en dépit d'une progression de 4,9% du chiffre d'affaires au premier trimestre en rythme annuel à 13,6 milliards d'euros, dont 9,02 milliards pour la division automobile.
Les investisseurs espéraient sans doute mieux qu'un maintien des perspectives annuelles et, après la hausse de 6,4% avant-hier, étaient manifestement tentés de reprendre leurs bénéfices.
Par ailleurs, les ventes subissent un effondrement de -45,6% en Chine et Asie du Sud-Est au premier trimestre

Douche glacée sur le SBF 120 pour Bic, qui plonge de 10% dans le sillage de l'annonce d'un résultat net part du groupe de 49,7 millions d'euros, en baisse de 2,7%, et d'un résultat d'exploitation normalisé de 81,3 millions, soit une marge stable à 17,3%. Le groupe estime par ailleurs que sa croissance organique du chiffre d'affaires 2017 devrait être d'environ 5% et prévoit des investissements dont l'impact sur la marge d'exploitation normalisée sera d'environ -100 points de base comparé à 2016, hors fluctuation majeure des devises.

Egalement malmené, Dassault Systèmes (-5,5%) sur fond de bénéfice net en baisse de -5% au premier trimestre à 85 millions d'euros.


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