La Bourse de Paris termine la séance en légère baisse. Le CAC 40 perd 0,15% à 5.317,37 points et affiche un gain de l'ordre de 0,7% sur la semaine.

Wall Street débute la séance en hausse, ce qui lui permet de limiter ses pertes sur la semaine, les investisseurs se montrant notamment rassurés par l'activité régnant dans le segment des fusions acquisitions (M&A). Le Dow Jones avance de 0,7% à 25.127 points, tandis que le Nasdaq Composite progresse de 0,8% à 7265 points.

Un scénario optimiste consisterait désormais à aller combler le 'gap' des 5.365 points du 5 février, estiment les chartistes. A contrario, une rechute sous les 5.250 points enverrait un signal de fragilité.

'On sort de deux semaines de volatilité extrême sur les marchés', rappelle un trader basé à Londres selon lequel 'beaucoup de professionnels considèrent que cette volatilité peut leur permettre d'accroître leurs gains'.

'Cependant, des marchés qui accélèrent signifient aussi bien une accélération potentielle des pertes qu'une accélération des profits', souligne-t-il.

Du côté des indicateurs, le taux d'inflation annuel de la zone euro s'est établi à 1,3% en le mois dernier, contre 1,4% en décembre 2017, a indiqué ce vendredi en fin de matinée Eurostat, confirmant ainsi son estimation rapide du 31 janvier dernier.

Dans l'immédiat, l'euro s'allège d'un peu plus de 0,3% face au dollar à 1,2290, alors que le baril de Brent gagne 1,1% à 66,95 dollars.

Du coté des valeurs, Valeo dévisse de 11% au lendemain de ses comptes annuels. Si ces derniers se sont révélés sans grand relief, l'équipementier automobile inquiète surtout quant à ses perspectives, plus prudentes que prévu, tant du point de vue de la croissance que de celui de la rentabilité opérationnelle.

SES lâche de son côté 3% après l'annonce d'une baisse de 38,1% du bénéfice net à 596,1 millions d'euros et d'une marge d'Ebitda de 65,1% (contre 70,2% en publié et 66,7% à périmètre comparable en 2016). Le conseil d'administration de l'opérateur satellite proposera en outre un dividende 2017 par action de catégorie A de 0,8 euro, contre 1,34 euro un an auparavant.

A l'inverse, Saint-Gobain (+3%) domine nettement l'indice vedette consécutivement à la publication de résultats annuels en hausse, et aux annonces d'un dépassement de l'objectif annuel de réduction de coûts et de perspectives solides.

Faurecia (-1,5%) a annoncé le succès de son emprunt obligataire de 700 millions d'euros à échéance 2025 à 2,625%, ce qui lui permettra 'd'améliorer sa structure financière en allongeant la maturité de ses ressources à long terme et en réduisant son coût de financement'.

Ingenico poursuit sur sa tendance défavorable de la veille, avec un retrait de 5%, pénalisé par des propos défavorables de brokers comme Bryan Garnier qui passe directement de 'achat' à 'vente' avec une valeur intrinsèque ('fair value') réduite de 121 à 70 euros.

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