La Bourse de Paris voit son avance initiale de +0,3% se réduire à moins de +0,1% à 1 heure de la clôture.
L'indice en fait figé depuis 2 heures autour de 5.371, ce qui réduit le gain hebdomadaire à moins de 0,4% (après -0,2% la semaine passée).
L'Euro-Stoxx50 se débat pour rester à l'équilibre (à 3.605Pts) et le bilan hebdo ressort inchangé (la hausse est de l'épaisseur du trait).
A Wall Street, les indices US (+0,3% chacun) alignent leur 5ème hausse de la semaine, la 13ème en 15 séances avec de nouveaux records en cascade avec un Dow à 23.240, un 'S&P' à 2.564 et un Nasda à 6.633.

Les achats techniques liés à cette séance des '3 sorcières' sont contrebalancés par des ventes consécutives à la publication de plusieurs résultats de sociétés américaines en demi-teinte (voir négatifs comme ceux de General Electric, le titre plonge de -2,5% après -7% en 'pré-market', son PDG juge ces résultats 'inacceptables').
A Tokyo, l'inscription d'une 14ème séance de hausse consécutive (du jamais vu depuis 56 ans) conclut une série gagnante (11 records historique d'affilée) inspirée par la victoire anticipée de la formation politique de Shinzo Abe aux législatives anticipées qui se tiennent ce weekend.

Seul indicateur macroéconomique notable du jour, les ventes de logements anciens outre-Atlantique au titre du mois clos augmentent de +40.000 à 5,39Mns contre un repli anticipé.
Pour l'heure, sur le marché des changes, l'euro s'allège de près de 0,4% face au dollar à 1,1795: il reperd très exactement ce qu'il avait gagné la veille, pourt des raisons demeurées un peu mystérieuses. Le baril de Brent se redresse et affiche +0,5% à 57,5$.

Enfin, au chapitre microéconomique, les financières tiennent le haut du pavé sur l'indice phare. Crédit Agricole (+2%), BNP Paribas et Société Générale (+1,1%) occupent en effet les 3 premières places.

A l'autre bout du palmarès, Accor (-3%) boit quelque peu la tasse à la suite d'un chiffre d'affaires du troisième trimestre de 504 millions d'euros en hausse de 6,4% en publié jugé décevant.

Sur le SBF 120, Fnac Darty s'adjuge pour sa part 2,6% dans le sillage d'un relèvement de l'objectif de synergies réalisées en 2017 à 'au moins 60% des 130 millions d'euros visés fin 2018', contre 'au moins 50%' annoncés précédemment, en sus d'une activité dynamique au troisième trimestre.



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