L'euphorie matinale s'étiole, le CAC40 ne conserve qu'une avance de +0,55% sur les +1,55% affichés au plus haut du jour vers 10H (culmination vers 4.505Pts).
Wall Street se montre en effet plus qu'hésitant (le Nasdaq lâche -0,4%, le S&P500 -0,1%), ne transformant pas l'essai de la hausse de mercredi dans le sillage des valeurs pétrolières.

Pas de relai à la hausse ce jeudi, très paradoxalement, malgré la révision à la hausse de la croissance américaine au 2ème trimestre (3ème estimation définitive) qui s'avère plus robuste que prévu, à +1,4% contre +1,1% (et +1,3% anticipé).
Il y a aussi du 'mieux que prévu' du côté du chômage hebdomadaire avec +3.000 à 254.000 contre +9.000 anticipé.

Cette 'bonne surprise' n'a pas l'air de plaire aux marchés puisque le CAC40 et l'Euro-Stoxx50 ont reperdu 1% sur les 'plus hauts' du jour.

Manifestement, les marchés ne sont pas ressortis de leur fonctionnement schizophrénique où 'bonne nouvelle = mauvaise nouvelle, et réciproquement'.

Même avec des gains amoindris, la tradition du mois calendaire s'achevant au plus est cependant respectée, à plus forte raison puisqu'il s'agit d'une fin de trimestre.

Le début de la séance avait été marqué par la furia haussière des valeurs pétrolières, après l'accord surprise d'Alger (réduction de la production allant de -1 à -1,5%, sans précision sur qui fera l'effort), conclu après un intense tir de barrage d'affirmations mensongères durant 48H pour accréditer l'inéluctabilité de l'échec du sommet informel.

Le baril affiche toujours +5% par rapport à mercredi après-midi, Technip reste en tête du CAC40 avec +7,2%, devant Total +4,3%.
CGG et Vallourec dominent le SBF120 avec +11% et +9% respectivement, devant Neopost (+9,5%) qui effectue un singulier 'come back' après le trou d'air de la veille.
Des rachats de découvert se seraient déclenchés alors que la valeur offre un bon rendement et affiche un PER très faible.



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