L'effet Clinton (la candidate démocrate a été jugée plus crédible et convaincante que Donald Trump lors du 'débat' la nuit dernière) n'aura pas soutenu les places européennes plus d'une heure.
Cet 'effet Clinton' avait pourtant permis au Dollar de reprendre 0,7% face au Dollar (le Nikkei reprenant +400Pts en ligne droite) et au Peso Mexicain de faire un bond de +2,5%.

Mais la Bourse de Paris a rapidement inversé la vapeur, passant de +0,7% en début de séance (4.3438Pts) à -0,7% cet après midi (à 4.3375Pts), ce qui porte le bilan des 2 premières séances de la semaine à -2,5%, après un recul de 1,8% la veille.

Les autres grandes places européennes chutent également avec -0,5% à Londres et -1% à Francfort ou Milan, l'Euro STOXX 50 se replie de -0,7% vers 2.954Pts.
Un nouvel élément pèse sur la tendance: la rechute de -2% du baril de pétrole vers 44,7$ (WTI) alors que le ministre iranien de l'énergie a écarté un accord sur une réduction de la production à l'issue du sommet d'Alger.

Le premier des trois débats présidentiels américains a tourné hier soir à l'avantage d'Hillary Clinton, mais les investisseurs se disent que la route est encore longue jusqu'au 8 novembre et que Donald Trump conserve encore des chances d'être élu.

Les valeurs bancaires - qui avaient été très chahutées hier après qu'Angela Merkel se soit désolidarisée de Deutsche Bank -continuent d'être délaissées: BNP Paribas recule de -1%, Crédit Agricole de -1,6%, AXA de -2,1%.

Leader du CAC 40, Orange prend lui plus de 1,6% alors que Credit Suisse est passé à l'achat sur la valeur, mettant en avant la stratégie de l'opérateur dans la fibre optique.

Nokia reste stable après avoir annoncé une extension de son partenariat exclusif avec China Unicom, qui couvrira désormais 10 provinces chinoises.

Genfit dévisse de -9% après avoir publié lundi soir des comptes semestriels marqués par une perte nette de 12,7 millions d'euros, contre un déficit de 8,9 millions à fin juin 2015.
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