Le CAC40 avait profité de la première heure pour tester sans opposition la résistance des 4.420Pts la veille, même exercice mais dans l'autre sens avec le test des 4.350.

Et comme il n'y a en réalité ni acheteurs, et encore moins de vendeurs (personne ne se risque plus à s'opposer aux banques centrales depuis 2012) et aucun intérêt à faire bouger les indices, le CAC40 est revenu bien sagement à l'équilibre, avant de retrouver son biais haussier (+0,2%, juste histoire d'aller tutoyer les 4.400).
Wall Street affiche des écarts haussiers comparables avec +0,15% sur le 'S&P' et +0,4% sur le Nasdaq qui refranchit allègrement les 5.100.

Au chapitre macroéconomique, les intervenants ont pris connaissance de chiffres plutôt robustes aux Etats Unis (sauf celui concernant les 'services'): le Département du Commerce a comptabilisé 592.000 ventes de logements neufs le mois dernier aux Etats-Unis, après 572.000 en avril (chiffre révisé de 551.000), soit une hausse de 3,5% en rythme séquentiel.

Les prix des logements progressent de +5% par an dans les 20 principales métropoles selon le baromètre 'Case/Shiller'.
La NRF (National Retail Federation) revoit à la hausse ses prévisions de ventes au détail en 2016, à +3,4% contre +3,1% précédemment. Les ventes en ligne devraient augmenter entre 7% et 10% en glissement annuel, surpassant la précédente estimation comprise entre 6% et 9%.

Le seul bémol du jour provient du ralentissement du secteur des services : l'indice PMI 'flash' de Markit ressort à 50,9 contre 51,4 en juin.

La FED devrait juger que la toile de fond économique est plutôt favorable mais les 'Brexit' demeure la grande inconnue.

Sur le marché des changes, l'euro grignote un peu moins de 0,1% face au dollar à 1,1002, tandis que le baril poursuit sa chute, sous les 43$ sur le NYMEX (-0,9% à 42,7$), l'offre mondiale redevenant abondante et la demande peu vigoureuse.

Concernant les valeurs, la hausse du CAC40 et du SBF-120 ne procède que du secteur automobile avec +3,2% sur Valeo, +1,8% sur Michelin (bénéfice net part du groupe de 769 millions d'euros à fin juin, en croissance de 62 millions en rythme annuel), +2,2% sur Peugeot... et sa filiale Faurecia (+4,5%) domine le SBF, juste devant Plastic Omnium (+3,3%).

Faurecia vise une marge opérationnelle d'au moins 5% cette année, contre de 4,6 à 5% auparavant. L'équipementier automobile a généré un bénéfice net part du groupe de 245 millions d'euros au terme de la première moitié de l'année, contre 157 millions au 30 juin 2015, et ses revenus ont crû de 3,4% en organique.


A l'opposé, le titre Orange lâche 3,5% et accuse la plus forte baisse de l'indice phare après la publication de comptes semestriels sans grand éclat, et malgré le maintien des prévisions annuelles de l'opérateur historique.
Enfin, Europcar dévisse de 4,5%, délaissé après un avertissement sur ses comptes annuels (pour cause de 'Brexit' et d'attentats) et inscrit un nouveau plancher historique à 6,53E (soit -45% depuis le 1er janvier).

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