Les scores apparaissent gelés depuis le milieu de la matinée, autour de -1,75% en moyenne, sur places européennes.
La situation ne se dégrade pas... mais ne se redresse pas non plus et le CAC40 (4.410) a connu deux petits épisodes 'tendus' avec des pertes avoisinant -1,9% vers 4.400, dans le sillage des valeurs bancaires.
Mais pas de surgissement d'une vague de liquidation d'actifs avec 2MdsE échangés à 17H29... c'est peu significatif.

Le salut vient de Wall Street où les pertes initiales ont été rapidement contenues à -0,7% alors les opérateurs commençaient à redouter une glissade plus brutale que vendredi: le 'S&P' et le Nasdaq affichent -0,75% après 2 heures de cotations.
Chez nos voisins, la baisse de Francfort demeure sévère (-2%) alors que Deutsche Bank dévisse de -6,5% et Commerzbank chute de -3,5%.

Les autres grandes places européennes retombent également: Londres perd 1,1% , Milan -1,2%, l'Euro STOXX 50 chute comme Paris de -1,75% vers 2.978.
Le seul secteur qui tente de résister est celui du pétrole avec un baril qui prend +2,8% à 45,9$ (Total recule de -1,5%), mais les valeurs fragiles comme Vallourec restent attaquées (-3,8%), symptome d'un marché en mode 'risk-off'.

Les ministres de l'OPEP se réunissent aujourd'hui et demain à Alger pour discuter d'un éventuel plafond sur la production de pétrole (aucun compromis n'est encore acquis aujourd'hui mais certains se souviennent que 2 précédentes réunions en 2004 et 2008 avaient abouti à des réductions de la production).

Côté chiffres, l'indice Ifo s'est amélioré de 106,3 en août à 109,5 en septembre, les ventes de logement reculent de -7,6% en août au Etats Unis après un excellent mois de juillet... mais les économistes tablaient sur une contraction de -8,5%.

La principale information de la journée concerne la Deutsche bank qui pourrait se voir infliger une amende supérieure à 14,2Mds$ aux Etats Unis pour solder les litiges sur les 'subprime' et autres procédures pour manipulations de cours.

Angela Merkel a indiqué ce weekend qu'il n'était pas question d'injecter de l'argent public dans cette banque ('bail out'), laquelle aurait d'ores et déjà besoin d'une importante recapitalisation vu le ratio très élevé des crédits/fonds propres, malgré les dénégations de son nouveau patron qui affirme que sa banque peut faire face à tous les aléas par ses propres moyens.

Les investisseurs suivront avec attention cette nuit le 1er duel télévisé Clinton VS Trump, l'occasion de découvrir des détails de leurs programmes que les médias ont peu mis en lumière jusqu'ici.

A Paris, BNP Paribas chute de -3,1%; Crédit Agricole et Sté Générale cèdent -2,9%, AXA lanterne rouge avec -4,5%.
Aucune valeur n'évoluent dans le vert aujourd'hui au sein des 100 premières capitalisations du SBF120.
Alten gagne +1,8%, Nexity +0,3%... et c'est tout.


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