Paris (-0,1% à 5.275) tente de refaire surface après 5 heures passées à osciller entre 5.263 et 5.273.
La semaine avait plutôt pas mal commencé, avec une consolidation à l'horizontal du gain de +1,3% engrangé du 18 au 22 septembre, l'Euro-Stoxx50 ne lâche rien depuis l'ouverture et préserve les 3.542 (à +ou- 5Pts), calquant son évolution sur celle des indices US qui ont rouvert en léger repli puis qui reviennent à l'équilibre.
Le Russel-2000 (+0,2%) bat même un nouveau record absolu à 1.45Pts.
Le Nasdaq, plombé par les 'GAFA' fait cavalier seul à la baisse avec -0,4%.

Le DAX30 est l'indice le plus surveillé ce lundi: il lâchait initialement -0,3% puis les a repris, inversant la vapeur à +0,2% au lendemain d'élections législatives allemandes en demi-teinte pour la chancelière Angela Merkel.

Si la CDU-CSU conservatrice est arrivée en tête avec un tiers des voix, le refus du SPD de gouverner avec elle devrait l'obliger à essayer de créer une coalition hétéroclite avec les 'verts' et les libéraux du FDP (très 'orthodoxe' sur les questions du respect des équilibres budgétaires, très critique de l'action de la BCE ('QE') et des propositions d'E.Macron sur l'euro-fédéralisme et la mutualisation des grandes décisions d'investissement pour soutenir la croissance.

'Une coalition 'jamaïcaine' (noire-jaune-verte) pourrait rendre plus difficile de poursuivre la réforme de la zone euro. Prendre des décisions avec une majorité fragile de seulement 52,4% est compliqué', souligne Barclays.

'Le résultat de l'AfD (droite populiste) pourrait conduire des politiciens de la CSU à adopter un ton plus dur quant au partage du risque budgétaire. Les Verts et le FDP ont des vues opposées sur la politique de l'UE', poursuit-il.

Seul l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne a été publié ce matin. Il s'est de nouveau marginalement dégradé ce mois-ci, à en croire l'indice de l'institut Ifo qui a reculé de 0,7 point en rythme séquentiel pour s'établir à 115,2, là où le consensus l'attendait autour de 116.

Les jours prochains verront de nombreuses autres statistiques, notamment une nouvelle estimation de la croissance aux Etats-Unis.

Sur le front des valeurs, Alstom (1,2%) a confirmé vendredi soir les informations de presse faisant état de négociations avec Siemens en vue d'un potentiel rapprochement avec la division 'Mobility' du conglomérat allemand.
EDF s'impose en tête du SBF-120 avec +3,8%, devant Korian avec +3,4%.

Vivendi a rapporté s'être 'naturellement' abstenu lors du vote des résolutions à l'Assemblée générale d'Ubisoft, laquelle s'est tenue vendredi dernier.

Le groupe a indiqué regretter qu''au mépris de toute logique de gouvernance, il n'ait toujours pas été invité à être représenté au conseil d'administration de l'entreprise'. Une situation qu'il juge déroutante alors qu'il est actuellement le principal actionnaire de l'éditeur de jeux vidéo avec une participation de 26,63%.

Lafarge-Holcim (-3,1%) ferme la marche alors que son attitude en Syrie lui vaut de faire la une de l'actualité, dans la rubrique 'scandale'.

Crédit Agricole et BNP-Paribas (-1,3%) effacent leurs gains de vendredi.


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