La camisole algorithmique sera maintenue hyper-serrée jusqu'à la clôture ?

Le CAC40 est littéralement emprisonné au sein d'un corridor 5.380/5400 depuis 12H15.

La Bourse de Paris affiche une hausse de 0,8 à +0,9%, les indices ayant connu une accélération haussière au moment du basculement sur l'échéance avril de l'Euro-Stoxx50, passé brusquement de 3.363 à 3.393 (et le CAC
40 de 5.380 à 5.421Pts)!

Voilà une séance des '4 sorcières' qui concentre jusqu'à la caricature toutes les éléments techniques de façon à maximiser les gains trimestriels (+13,8% cette année, un record depuis 2015).

Le CAC40 engrange +3% sur la semaine, battu par l'E-Stoxx50 (+1,1% et 3,2% hebdo) mais cela reste inférieur aux +3,6% du Nasdaq (+0,6% à 7.675).
La Bourse de Paris a désormais franchi le cap des 13,5% de hausse depuis le 1er janvier (+14,2% en intraday), une performance sans précédent depuis janvier/avril 2015) qui pourrait commencer susciter quelques tentations de prises de bénéfices.

Les indicateurs économiques américains ne remettront pas en cause l'euphorie ambiante puisque la publication de l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan constitue une bonne surprise : il s'établit à 97,8 points en estimation préliminaire au mois de mars, mieux que le consensus qui l'estimait à 95,3 points (il avait donné quelques signes de faiblesse en début d'année pour cause de 'shutdown').

L'indice 'Empire State' chute de 8,7 à +3,7 tandis que la production industrielle ressort à +0,1%, des chiffres un peu décevants, accueillis dans une totale indifférence... car'bad news is good news' dans le climat boursier actuel.

A moins d'un énorme dérapage aujourd'hui, les marchés d'actions américains se dirigent quand même vers une 10ème semaine de hausse sur une série de 12, pour des gains compris entre 20% et 25% depuis Noël dernier.

New York n'a guère réagi au vote par les parlementaires britanniques du report de la 'deadline' du 29 mars (extension de l'article 50) qui devrait permettre de poursuivre les négociations avec Bruxelles et peut-être d'aplanir certains différents en interne.

Du coté des valeurs, ST-Micro domine le classement avec +4,8%, devant un tandem Atos/Valeo avec +2,7%.

Renault (+0,4%) indique ce matin qu'au mois de février, ses ventes unitaires de véhicules (de tourisme et utilitaires légers) avaient diminué de 7,2% à 269.227 unités, après - 9,9% en janvier. Sa part de marché revient de 4,34 à 4,14%.

En marge de la publication de ses comptes annuels, le groupe Bolloré a indiqué que Vincent Bolloré, son PDG, ne demanderait pas le renouvellement de son mandat d'administrateur qui se termine en mai. Le conseil d'administration a nommé l'un de ses fils, Cyrille Bolloré, en tant que PDG.

Selon les Echos, le futur patron de Michelin, Florent Menegaux, s'apprête à se doter d'une équipe de direction à sa main. En effet, celui qui prendra officiellement la suite de Jean-Dominique Senard à la tête du pneumaticien lors de l'AG du 17 mai devrait dévoiler, lors d'une réunion qui se tiendrait dès le 28 mars au Carrousel du Louvre, à Paris, 'des changements qui prendront effet à cette date'.

Il s'agira notamment, selon le quotidien des affaires, de réduire le nombre de membres du comité exécutif de 13 à 10, et de remplacer son second, Yves Chapot, par Scott Clark, en charge de l'Amérique du Nord.

Bouygues Telecom se félicite des résultats de l'offre publique d'achat, ouverte du 7 février au 13 mars 2019 inclus. A l'issue des opérations de règlement-livraison, Bouygues Telecom détiendra un total de 1.674.753 actions Keyyo représentant autant de droits de vote, soit 85,45 % du capital et au moins 82,59 % des droits de vote de Keyyo.



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