Pas de 3ème clôture à l'équilibre à la Bourse de Paris qui perd un peu plus de 0,5%, à 4.846Pts, dans un volume quasi inchangé de 2,95MdsE (pas de renforcement de la pression à la baisse).

L'indice s'éloigne des 4.888 et s'enfonce sous le plancher du corridor 4.880/4.915, ce qui pourrait préfigurer un épisode de consolidation, à moins qu'il ne s'agisse d'une fausse sortie à la baisse.
Le petit point noir provient de Wall Street où les principaux indices creusent leurs pertes (-0,8% sur le Dow Jones, S&P500 et -1,1% sur le Nasdaq).

Et cela n'a rien à voir avec la publication d'une hausse de +10.000 demande d'inscription au chômage (à 247.000) durant la 1ère semaine de janvier suscite 'zéro réaction'... pas l'ombre d'un frémissement de la courbe du CAC40 après 14H30, pas le moindre décalage des 'futures' sur les principaux indices US.
Pas de réaction non plus lors de la publication d'une hausse -attendue- de +0,4% des prix à l'importation en décembre, suite à la hausse du pétrole.

Le repli pourrait s'expliquer par le désappointement de certains investisseurs qui n'ont pas été éclairés par D.Trump sur ses projets économiques.
Peut-être certains gérants se montrent-ils prudents avec le début de la saison des résultats trimestriels aux Etats-Unis... mais le vrai coup d'envoi, ce sera demain avec les publications de JP-Morgan, Bank of America, Wells Fargo.

Chez nos voisins, cela reste assez soporifique à Londres et Madrid (le FT-100 décale de +0,03%, l'Ibex-35 'recule' de -0,2%), Milan chute en revanche de -1,7%, Francfort consolide de -1,1%, d'où la baisse plus marquée de l'Euro-Stoxx50 de -0,65% à 3.287Pts).

'L'ambiance sur les trading floors, mais aussi sur les réseaux sociaux, montre qu'un sentiment baissier est en train de s'installer', estime un opérateur. 'On attend maintenant de savoir à quoi ressemblera la saison des résultats trimestriels qui débute demain', ajoute-t-il.

Les chiffres de la production industrielle dans l'eurozone au titre du mois de novembre sont encourageants (+1,5%) mais n'ont en rien soutenu les places européennes ce matin.
Sur le marché des changes, l'euro poursuit sa remontée, avec près de 0,7% face au dollar à 1,0660, tandis que le baril de WTI se redresse vivement (de +1,7% à 53,2$) sur le NYMEX, scénario classique lorsque le billet vert faiblit.

S'agissant des valeurs cotées à Paris, Nexans domine le SBF 120. En hausse de 3%, le titre est soutenu par un relèvement de recommandation de Société Générale, qui préconise désormais l'achat.

Areva décroche en revanche de 9,8% (vers 4,69E) après la divulgation hier soir des modalités des augmentations de capital par lesquelles l'équipementier nucléaire public entend lever un total de 5 milliards d'euros.
Les actions nouvelles Areva SA seront proposées au prix unitaire de 4,5 euros, soit une décote de 13,5% par rapport au dernier cours coté avant l'annonce, une OPR sera également lancée à ce cours.

Sur l'indice phare, LVMH domine avec +1,8%, devant Kering (+1,55%): les deux champions du luxe battent des records absolus, dans le sillage de leur rival helvétique Richemont (+8,5% à 77ChF) qui renoue enfin avec la croissance.

Arcelor Mittal (-3,4%) fermait la marche, devant Renault et Essilor (-2,6%) puis Sodexo qui abandonnait de son côté 3,2% après la publication d'un chiffre d'affaires de 5,45MdsE au titre du premier trimestre de son exercice.
Un C.A en baisse de 2,2% en publié et de 1,5% en interne, mais en progression de 1,1% hors impacts de la Coupe du Monde de Rugby et du segment énergie et ressources.

Le groupe de services aux entreprises a cependant confirmé viser pour l'exercice une croissance interne du chiffre d'affaires autour de 3% et une progression du résultat opérationnel comprise entre 8 et 9% (hors effet de change et coûts exceptionnels liés au programme d'adaptation et de simplification).

A noter également le repli de 1,7% de Vivendi. Actionnaire de Mediaset, Fininvest a indiqué n'avoir reçu aucune proposition du groupe diversifié français et qu'il n'y a à ce stade aucune négociation en cours avec lui.

CGG plongeait de -5,8% et inscrit un nouveau plancher historique à 10,69E, nettement en deçà du précédent support des 11,1E.

Le secteur des 'biotechs/pharmas' (-7% en moyenne) plombait le compartiment C d'Euronext, suite aux déclarations de Trump sur la cherté des médicaments

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