Aucune embellie ne se dessine à l'entame de l'après-midi: les places européennes chutent de -3,7% en moyenne et Paris se situe très exactement au milieu du peloton.
Aucune secours n'est à espérer du côté de Wall Street qui est en congé ce lundi ('labor day'), les indices du Vieux Continent rechutent sans filet de sécurité et les écarts à la baisse sont amplifiés par l'absence de volumes... et la démission des acheteurs.
Le CAC40 rechute de -7,2% en 2 séances... cela s'apparente à une des séquences de capitulation déjà survenues vers le 10 puis le 19 août dernier.

Les causes sont relativement identiques puisque les investisseurs se remettent à craindre une éviction de la Grèce de la zone Euro.
Standard & Poors a prévenu que si l'Europe mettait en place des 'Euro-obligations', elles seraient assorties d'une notation lamentable, de type 'junk bond'... ce qui rend leur création quasiment inutile et la faillite de la Grèce plus que probable.
Par ailleurs, Christine Lagarde enfonce le clou en ce qui concerne la recapitalisation des banques européennes.

Si la Grèce, lâchée par l'Europe, trébuche comme beaucoup le redoutent, la décote sur sa dette pourrait dépasser -50%, ce qui impliquerait des provisions que de nombreux créanciers (banques et assurances principalement) n'ont pas encore constituées.

Les places asiatiques avaient très mal démarré la journée avec des pertes allant jusqu'à -2 ou -2,8% à Hong Kong et Shanghai: la séance de demain pourrait être très délicate demain à Wall Street (qui est fermé ce lundi pour cause de Labor Day).

Le CAC40 (-3,7%) rechute sous les 3.030Pts (3.017Pts au plus bas du jour), l'Euro-Stoxx50 affiche le même type de score à 2.140Pts.

Ce sont les valeurs bancaires qui entraînent les indices par le fond, avec des écarts voisins de -7% à -8% pour BNP-Paribas et Sté Générale.
Des titres réputés 'vulnérables' dévissent également à l'image d'Alcatel-Lucent (-7%), CGG Veritas (-6,5%), Air-France/KLM (-6%).
Ceux qui étaient sous pression vendredi le demeurent aujourd'hui, à l'image de Schneider et Eiffage (-6,3%) puis Alstom ou Arcelor (-5,6%).

Seule hausse au sein du SBF-120, SAFT gagne 3,3% après son divorce avec Johnson Control.

Avec la remontée du stress, l'Euro rechute de -0,35%, sous 1,41$ et l'Or flambe à tout près de 1.900$ l'once (à 1.890)... c'est mauvais signe.



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