La Bourse de Paris termine la séance sans direction, le bilan hebdo ressort négatif de -1%. Le CAC40 hésite à inscrire une quatrième séance de baisse cette semaine. Les indices US débutent la séance en légère baisse (-0,3% sur le Dow Jones et -0,1% sur le Nasdaq).

'Les investisseurs ne sont pas prêts à pas renoncer aux solides gains qui ont été cumulés depuis le début de l'année', estimait cependant ce matin un trader basé à Londres selon lequel 'toute la question consiste maintenant à savoir si le - léger - rebond actuel correspond à un retour durable de la confiance ou à une simple opportunité consistant à racheter des points bas'.

Du côté des indicateurs, seuls les chiffres des permis de construire et des mises en chantier aux Etats-Unis au titre du mois clos ont été publiés ce vendredi, en début d'après-midi. Ils ont grimpé de 155.000 en données corrigées des variations saisonnières (CVS) le mois dernier à 1.290.000 en rythme annualisé, après 1.135.000 en septembre.

En attendant, l'euro avance d'un peu plus de 0,2% face au dollar à 1,1790, tandis que le baril de WTI se redresse vivement de +1,4% vers 56$.

Au chapitre microéconomique, c'est la douche froide pour Elior, qui s'écroule de... -16% (au plus bas depuis décembre 2016), soit la plus mauvaise performance du SBF 120, à la suite de l'annonce d'une révision à la baisse des objectifs annuels de rentabilité. Le groupe français de restauration et des services associés a fait savoir que son objectif de croissance significative du résultat net par action ajusté ne sera pas réalisé.

Il table désormais sur une croissance publiée d'environ 8,9%, dont une croissance organique d'environ 3,6% hors effet des sorties volontaires de contrats, et sur un taux de marge d'Ebitda retraité de 8,3%, correspondant à une croissance proche de 6% de l'Ebitda retraité. Elior visait auparavant un taux de marge d'Ebitda retraité en amélioration de 20 à 30 points de base par rapport à l'exercice 2015/2016 (à périmètre constant) ainsi qu'une croissance significative de l'Ebitda retraité et du résultat net par action ajusté.

A contrario, Vivendi (+4,5% après -3% en début de séance) domine le CAC 40 sur fond de résultats trimestriels plutôt solides et de reconduction des guidances annuelles.

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