Le CAC40 repique du nez (-0,2%) sous les 4.845Pts alors que l'indice était repassé positif (test des 4.868 vers 15H35) durant la conférence de presse de Mario Draghi.

Le CAC40 subit le contrecoup d'une entame décevante de Wall Street (-0,1% sur le 'Dow' et le 'S&P') malgré de très bons chiffres publiés à 14H30 aux Etats UNis.

Au même moment, Mario Draghi réaffirmait la nécessité de la poursuite d'une politique monétaire ultra accommodante, il précise que le 'QE' pourrait être renforcé (et non réduit) à tout moment... ce qui a enchanté les marchés (toujours plus de liquidités pour soutenir les actifs financiers, sans horizon de temps, ça n'a même pas été discuté).

Le patron de la BCE considère que l'essentiel de la hausse des prix fin 2016 résulte de la hausse des prix de l'énergie tandis que l'inflation 'core' demeure insignifiante ('peu convaincante') et se redresse graduellement.

La croissance des prêts aux entreprises progressait de +2,2% en rythme annuel, les prêts aux particuliers de +1,7 à +1,8% à fin 2016.
Les demandes de prêts progressent rapidement, les demandes validées restent stables.
'L'enjeu (de la réunion de la BCE) est plutôt faible puisque, suite à l'extension du programme de rachats d'actifs en décembre dernier, le marché ne s'attend pas à un changement de politique monétaire avant le mois de septembre prochain', soulignent les équipes de Saxo Banque.

'En revanche, les discussions au sein du Conseil des gouverneurs risquent d'être animées puisque le compte-rendu de la réunion de décembre a révélé une fracture nette entre l'Allemagne (et ses alliés) et les tenants d'une politique accommodante regroupés autour de Mario Draghi', soulignent-elles, jugeant par ailleurs 'probable que ces dissensions s'accentuent dans les prochains mois, ce qui pourrait nuire à l'efficacité de la transmission de la politique monétaire et brouiller le message de la BCE'.

Du côté des indicateurs aux Etats Unis, les demandes d'indemnité chômage se contractent de -15.000 à 234.000 à l'issue de la 2ème semaine de 2017, au plus bas depuis 1973.

Les mises en chantier et permis de construire aux Etats-Unis grimpent à respectivement 1,23 million (+11,3%) et 1,21 million: reste à découvrir l'indice de la Fed de Philadelphie pour janvier.

Sur le marché des changes, l'euro retombe depuis quelques minutes de -0,25% face au dollar à 1,0605, tandis que le baril de WTI reste quasi stable à 51,5$ (+0,3%).

Concernant les valeurs, Zodiac Aerospace caracole en tête du SBF 120. Le titre de l'équipementier aéronautique grimpe de 23,3% à 28,75E, dans le sillage de l'annonce de négociations exclusives pour son acquisition par Safran (-3,6%) dans le cadre d'une OPA amicale, à 29,47 euros par action Zodiac (ce qui valorise Zodiac à 8,5MdsE), suivie d'une fusion sur la base de 0,485 action Safran pour une action Zodiac.

bioMérieux (+3%) est également à la noce après avoir fait état d'un chiffre d'affaires d'un peu plus de 2,1 milliards d'euros au terme de l'exercice 2016, en progression de 7,1% à données publiées et de 9,6% à taux de change et périmètre constants. Surtout, grâce à un bon dernier trimestre, le spécialiste du diagnostic in vitro anticipe un résultat opérationnel courant (ROC) contributif légèrement supérieur à l'objectif précédemment fixé, qui pourrait se rapprocher de 300 millions d'euros.

L'action Carrefour recule en revanche de 1% en dépit de l'annonce d'une hausse de 3% du chiffre d'affaires total du distributeur en données comparables à 85,7 milliards d'euros, soit une cinquième année consécutive de croissance et un plus fort taux annuel sur cette période.

Ingenico et Gemalto, dégradés par Goldman Sachs, chutent de -3,5% en moyenne, au sein du CAC40, Klépierre lâche -2%, Essilor rétrograde de -2,8%, Total et Engie -1,1%.



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