La performance demeure violente avec une avancée proche de 100 % depuis juillet 2014.

Le monde financier semble avoir intégré la notion de ralentissement, ainsi, les perspectives de jours meilleurs incitent les opérateurs à revenir sur les sociétés chinoises. La croissance, certes moins dynamique, devrait être plus diversifiée et moins artificielle, sans l’hégémonie du secteur immobilier.

Les investisseurs espèrent de nouvelles mesures monétaires de soutien (QE) afin de doper la demande intérieure.  La banque centrale chinoise a, notamment, abaissé deux fois ses taux d’intérêt depuis novembre dernier.

C’est une cinquantaine de valeurs, sur plus de mille composant l’indice, qui réalisent une hausse supérieure à 100% depuis le premier janvier. Huit sociétés dépassent désormais les 100 milliards de dollars de capitalisation contre quatre seulement pour le Cac40 et cinq pour le Dax.

Globalement, les achats se portent massivement sur les sociétés technologiques qui se paient jusqu’à 200 fois les bénéfices espérés pour cette année. Ces niveaux de valorisation stratosphériques avaient été atteints par le Nasdaq en 2000 et... on connaît la suite.

Reste à déterminer l'ampleur de la  spéculation qui joue souvent le rôle d’accélérateur de performance, car on connaît l’engouement des particuliers en Chine pour cette activité.