A l'orée du second semestre 2017, Candriam maintient stratégiquement une surpondération des actions et garde une sous-pondération et une duration courte sur les obligations, "compte tenu de notre confiance dans la soutenabilité de la croissance mondiale et du ton plus restrictif des banques centrales pour les prochains trimestres", précise Nadège Dufossé, responsable de l'allocation d'actifs de Candriam.

Le gestionnaire d'actifs s'attend à ce que la croissance économique reste supérieure à la tendance au second semestre, soutenant la croissance des profits au niveau mondial. "Notre conviction régionale porte sur les actions de la zone euro qui bénéficient de facteurs de soutien. Les moteurs de croissance sont désormais bien en place et l'ensemble des pays de la zone ont retrouvé le chemin de la croissance. La perspective d'une désintégration de l'Union Européenne s'est considérablement réduite, renforçant également la confiance des investisseurs", ajoute Nadège Dufossé.

Aux Etats-Unis, Candriam mise sur une poursuite de la croissance à un rythme plus modéré, sachant que la nouvelle administration américaine n'a pas été capable jusqu'à présent d'exploiter l'alignement politique entre le Président et le Congrès.

Candriam souligne tout de même que des risques, aussi bien à la hausse qu'à la baisse, subsistent néanmoins dans ses perspectives d'allocation d'actifs. Du côté des risques baissiers, le gestionnaire d'actifs évoque "l'erreur de politique monétaire (c'est-à-dire resserrer trop fortement, trop rapidement) provenant soit de la Fed soit de la BCE et qui pourrait faire dérailler la croissance actuelle".

De plus, un ralentissement surprise faisant suite aux politiques chinoises aurait un impact négatif sur les marchés des matières premières. Enfin, une rupture des négociations sur le Brexit constitue un autre risque plus spécifiquement européen.

"Il existe également des possibilités de surprises positives : accélération dans l'agenda de l'Union européenne, mise en place harmonieuse et opportune des mesures de relance américaines comprenant baisses d'impôts et mesures d'assouplissement règlementaire", conclut Candriam.