L'apparente stabilité des indices des actions globales en novembre a masqué des divergences géographiques et sectorielles profondes, indique Didier Saint-Georges, managing director et membre du comité d'investissement de Carmignac. Le Japon et les États-Unis ont ainsi enregistré de forts gains tandis que les marchés émergents subissaient une correction sensible. De même, les secteurs cycliques et décotés ont fortement progressé tandis que les secteurs sensibles aux taux d'intérêt enregistraient des performances négatives.

L'apparente stabilité des indices des actions globales en novembre a masqué des divergences géographiques et sectorielles profondes, souligne la société de gestion. Le Japon et les États-Unis ont ainsi enregistré de forts gains tandis que les marchés émergents subissaient une correction sensible.

De même, les secteurs cycliques et décotés ont fortement progressé tandis que les secteurs sensibles aux taux d'intérêt enregistraient des performances négatives.

Le renforcement de ses valeurs énergétiques ainsi que l'ajout de sociétés cimentières au cours de l'été aura permis à Carmignac d'aborder cette rotation avec un portefeuille équilibré. Le gérant a par ailleurs renforcé au cours du mois son exposition aux sociétés cycliques et décotées de façon sélective.

Il a ainsi investi dans les sociétés de services pétroliers américaines Schlumberger et Halliburton : ces groupes devraient pleinement tirer parti de la déréglementation qu'entend mener le Président-élu Donald Trump,  indépendamment de la conjoncture pétrolière.

Carmignac a également construit des positions sur les banques japonaises Mizuo, Sumitomo Mitsui et Mitsubishi UFG : avec une valorisation de moins de 0,6 fois l'actif net comptable, ces banques permettent de capturer à très bon prix la thématique de la reflation.