(Actualisé avec armée de l'air)

ABUJA, 25 février (Reuters) - Cent dix écolières du village de Dapchi, dans l'Etat de Yobe dans le nord-est du Nigeria, sont toujours portées disparues après l'attaque de leur école par des rebelles lundi, indique le ministère nigérian de l'Information dimanche.

Les assaillants, dont les autorités pensent qu'ils appartiennent à la secte djihadiste Boko Haram, s'en sont pris à l'établissement scolaire qui comptait 906 élèves.

"Cent dix sont toujours portées disparues", a déclaré le ministre de l'Information Lai Mohammed dans un communiqué transmis par courrier électronique.

L'armée de l'air a annoncé dimanche avoir déployé des appareils de reconnaissance supplémentaires, dans le nord-est du pays, afin de participer aux recherches des écolières.

Les services du gouverneur avaient annoncé mercredi que les écolières avaient été délivrées par l'armée, ce qui avait provoqué des scènes de fête dans les rues. Mais le lendemain, le gouverneur Ibrahim Gaidam était venu dire aux villageois que les jeunes filles étaient toujours portées manquantes.

Il s'agit du plus important rapt de ce genre au Nigeria depuis l'enlèvement en 2014 de 270 élèves d'un établissement scolaire de Chibok.

( Felix Onuah et Alexis Akwagyiram; Pierre Sérisier et Eric Faye pour le service français)