Aujourd'hui, cette étude offre une cartographie réactualisée de leurs performances à l'export.

On constate deux tendances pour l'année 2014 : un chiffre d'affaires en hausse pour 41% des exportateurs (contre 37% en 2013) ; des marges supérieures ou égales à celles du marché français pour 61% des entreprises. Des résultats qui traduisent le dynamisme des entreprises franciliennes exportatrices.

Une stratégie gagnante

Les 2/3 des sociétés interrogées exportent régulièrement (stabilité par rapport à 2014). Parmi les exportateurs d'Ile-de-France, 58% font plus de 20% de leur CA à l'export et 32% y réalisent plus de 50%. Des chiffres révélateurs d'une stratégie gagnante pour l'export.

A titre d'exemple, 44% des entreprises du secteur biotech se hissent en haut du classement, dépassant les 50% de leur CA réalisé à l'export.

Notons enfin que 78% des entreprises mènent une démarche commerciale active pour développer leurs exportations.

Toutefois, on remarque une visibilité internationale en demi-teinte puisque un tiers des sites internet des entreprises exportatrices ne disposent d'aucune version étrangère et 14% ne possèdent tout simplement pas de vitrine web.... un handicap certain à l'heure du « tout numérique ».

Savoir adapter ses produits

Autre signe marquant, l'adaptation des produits destinés à l'export progresse avec 41% des entreprises contre 29% l'année précédente qui « jouent le jeu » de l'export, en modifiant le marquage, l'étiquetage ou encore leur produit pour répondre au mieux aux exigences des différents marchés étrangers. Mais il reste encore quelques efforts à faire, puisque selon l'enquête, 7% des entreprises interrogées envisagent une adaptation à moyen terme.

Des équipes formées

Parmi les actions développées par les TPE-PME pour s'assurer du succès à l'export, on retrouve le déploiement de moyens humains. Ils représentent une part non négligeable des investissements des sociétés : 80% des entreprises ont au moins un salarié dédié à cette mission, 8% ont des expatriés et 14% envisagent de recruter dans les 12 prochains mois. 30% des répondants soulignent tout de même la nécessité de mieux se former aux langues et aux techniques de commerce international.

L'Europe, mais aussi le reste du monde

L'Europe reste en tête du Top 5 des destinations des exportateurs franciliens notamment en Belgique et en Allemagne. Toutefois, les entreprises travaillent sur une grande diversité de destinations - plus de 120 pays cités - avec une différenciation par secteur :

- Agro-Alimentaire : Europe, Asie du Sud-Est

- Biotech : Europe, Maghreb, États-Unis, Japon

- Mécanique : Europe, Maghreb, Chine, Sénégal

- Services aux entreprises : Europe (pays voisins), États-Unis, Asie du Sud-Est, Russie

- TIC : Europe, États-Unis, Maghreb, Chine, Côte d'Ivoire, Inde

- Autres secteurs : Europe, États-Unis, Maghreb, Japon, Russie

Et demain ?

Si 86% des exportateurs actuels expriment un besoin d'informations réglementaires et notamment au niveau des :

- procédures et formalités douanières : 54%

- réglementations et normes locales : 41%

- obligations d'étiquetages et d'emballages locales : 32%

50% des entreprises envisagent d'exporter vers de nouveaux pays contre 35% en 2014 avec pour destinations principales: les Etats-Unis, le Brésil, le Maghreb, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne et l'Espagne.

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