La Grèce a émergé l'an dernier de six années de récession qui avaient amputé son PIB d'un quart mais l'activité économique a souffert fin 2014 de l'incertitude politique qui a conduit aux élections législatives anticipées de janvier, remportées par le parti de gauche anti-austérité Syriza d'Alexis Tsipras.

La contraction d'un trimestre sur l'autre pour la période de janvier à mars, sur la base de la deuxième lecture des données ajustées des variations saisonnières, fait suite à une contraction de 0,4% au quatrième trimestre de l'an dernier.

En variation annuelle, le PIB a augmenté en revanche de 0,4%, une variation révisée en hausse en deuxième lecture par rapport à une première estimation de 0,3%, tout en reflétant un net ralentissement par rapport à la croissance annuelle de 1,3% constatée pour le quatrième trimestre de l'an dernier.

Par ailleurs, les ventes au détail grecques ont augmenté de 1,2% en mars en volume par rapport à la même période de 2014 malgré l'incertitude concernant l'issue des négociations en cours entre le gouvernement grec et les créanciers du pays, a annoncé séparément Elstat vendredi.

Ces ventes au détail avaient augmenté pendant cinq mois d'affilée jusqu'en octobre. Mais les turbulences politiques ont miné la confiance du consommateur en fin d'année.

(George Georgiopoulos et Angeliki Koutantou, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)