Les niveaux de valorisation des marchés actions européens intègrent une poursuite de la reprise économique tandis que les produits obligataires sont toujours sous la menace d'une hausse des taux sur la partie courte et/ou longue, observe DNCA Finance dans son commentaire de marché de mars. Les dernières publications des entreprises confirment l'embellie micro-économique. Les niveaux de valorisation des marchés actions en Europe sont en ligne avec la moyenne historique, souligne la société de gestion.

Selon elle, il est donc important d'éviter les pièges en matière de valorisation et de bien sélectionner les secteurs pouvant surprendre sur la progression de leurs bénéfices.

Les thématiques values et grandes capitalisations boursières françaises et européennes (notamment celles de l'Europe du Sud) doivent être reconsidérées dans les allocations.

Par ailleurs, sur la classe d'actifs obligataire, il est toujours primordial de conserver des portefeuilles à duration courte. En effet entre 1990 et 2016, le gisement mondial obligataire est passé d'un rendement moyen pondéré de 9% à 1,6% d'une sensibilité taux moyenne pondérée de 4,7 à 6,9.

Dans ces conditions, même si les liquidités et les obligations à courte échéance ne rapportent rien, il est préférable de les conserver pour saisir les opportunités futures lorsque la courbe des taux se déplacera.