C'est le déficit à fin janvier le moins élevé depuis 2010 (-9,2 milliards d'euros).

Au 31 janvier, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 31,1 milliards d'euros contre 32,6 milliards un an plus tôt, soit une diminution de 1,5 milliard.

Le ministère souligne dans son communiqué que "ces informations sont conformes à la loi de finances" pour 2015.

Il précise que le rythme du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne étant en début d'année 2015 moins rapide qu'en 2014, la contribution française apparaît en recul de 300 millions d'euros.

Les recettes s'élèvent dans le même temps à 24,8 milliards contre 23,2 milliards à fin janvier 2014, en hausse de 1,6 milliard d'euros.

Les seules recettes fiscales nettes progressent de 7,0%, à 24,4 milliards, du fait notamment d'une hausse de 8,0% des recettes de TVA, à 16,0 milliards. Les rentrées d'impôt sur le revenu augmentent de 20,5%, à 5,5 milliards d'euros.

L'impôt sur les sociétés recule quant à lui de 47,5%, à 160 millions d'euros.

En 2014, le déficit de l'Etat s'est élevé à 85,6 milliards d'euros.

Ce résultat meilleur que prévu devrait aider à contraindre davantage le déficit public, qui comprend en outre les comptes sociaux et ceux des collectivités locales, que le niveau de 4,4% du PIB prévu, a confirmé mercredi le ministre des Finances, Michel Sapin.

Le chiffre définitif du déficit public pour 2014 sera publié le 26 mars.

(Jean-Baptiste Vey, édité par Yann Le Guernigou)