6 octobre (Reuters) - Un groupe de 12 banques s'emploie à créer un "guichet unique" pour les acheteurs et vendeurs d'obligations émises par des entreprises, écrit le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier.

Le projet baptisé "Neptune" n'a pas pour but d'exécuter des transactions mais de créer un lien entre les banques et les investisseurs, voire certaines des plateformes de trading existantes, ajoute le WSJ.

Les banques, parmi lesquelles figurent BNP Paribas , Credit Suisse Group, Goldman Sachs Group , HSBC Holdings et JPMorgan Chase, doivent payer chacune 30.000 livres (38.300 euros) pour la première phase des travaux de consultant.

AXA Investment Managers et Schroders participent également aux discussions, poursuit le quotidien financier, ainsi qu'une dizaine d'autres sociétés de gestion.

La liquidité du marché obligataire corporate s'est évaporée en raison des nouvelles règles prudentielles rigoureuses imposées aux banques qui les ont amenées à réduire radicalement leur encours en produits à taux fixe.

Cette illiquidité est un point noir également pour le marché primaire si les taux viennent à monter et si les investisseurs, qui ont déversé 1.200 milliards de dollars nets dans les fonds obligataires depuis la fin 2004, se désengagent.

Neptune est la dernière tentative en date pour relancer le trading obligataire corporate. Les investisseurs se plaignent d'une disparité croissante des volumes de trading entre le marché primaire et le marché secondaire.

JPMorgan, Goldman Sachs, Crédit Suisse, BNP Paribas et HSBC n'ont pas répondu aux sollicitations de commentaires dans l'immédiat. (Supriya Kurane, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)