(Actualisé avec levée du dispositif d'alerte, réactions, déclarations des autorités, précisions)

SYDNEY, 20 novembre (Reuters) - Les autorités se voulaient rassurantes, lundi en Nouvelle-Calédonie et à Vanuatu, après le déclenchement d'une alerte au tsunami qui a suivi le séisme de magnitude 7 qui s'est produit lundi dans le Pacifique.

La direction de la sécurité civile et de la gestion des risques (DSCGR), qui avait préconisé l'évacuation des bandes côtières des îles Loyauté et de l'île des Pins, a levé en effet lundi midi le dispositif d'alerte tsunami.

Plus tôt dans la journée, le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) avait prévenu que des vagues atteignant un mètre au-dessus de la ligne de marée haute pourraient toucher la Nouvelle-Calédonie.

Selon le PTWC, la menace est désormais écartée.

"Nous sommes un peu effrayés, nous avons subi un tremblement de terre la nuit dernière et aujourd'hui c'était encore (une secousse) assez grosse", avait expliqué Wayan Rigault, chargé de la communication de l'Hôtel Nengone Village situé sur l'île de Maré, la plus proche du séisme.

"Ma femme, qui était dans les champs dans le sud de l'île, a entendu un grondement juste avant et pendant les secousses. C'était impressionnant", a indiqué aux Nouvelles Calédoniennes un habitant de Lifou, contacté par téléphone lundi matin.

En Australie, en Nouvelle-Zélande et à Hawaï, les autorités ont affirmé qu'il n'y avait aucune menace de tsunami en direction de leur littoral.

Le séisme sous-marin de magnitude 7,0 s'est produit lundi à 9h43 heure locale (dimanche 22h43 GMT) à 82 km à l'est des Îles Loyauté, qui constituent une des trois provinces de la Nouvelle-Calédonie.

Cette secousse, dans un premier temps mesurée à 7,3, est la deuxième secousse sismique majeure dans la même zone en moins de vingt-quatre heures, et la troisième au cours du mois écoulé. (Tom Westbrook et Jonathan Barrett; Nicolas Delame et Jean Terzian pour le service français)