La monnaie unique européenne se rapprochait toujours plus près des 1,10 dollar ce midi : le FOMC de la Réserve fédérale américaine qui commence aujourd'hui ne devrait déboucher sur rien de nouveau, et le dossier grec donne des signes d'amélioration. A cette heure, l'euro gagne ainsi 0,40% contre le dollar à 1,0928 ainsi que 0,32% contre le yen à 130,02. Elle reste stable contre le sterling à 0,7152 malgré une déception sur le PIB britannique.

'On constate des développements intéressants en Grèce à l'heure actuelle, avec la relance des discussions autour du plan d'aide et la mise à l'écart du ministre des Finances du pays', l'aussi flamboyant que controversé Yanis Varoufakis, souligne le courtier IG, estimant que ce dernier faisait 'partie du problème'.

“Le remaniement de l'équipe de négociation du plan de sauvetage réduira espérons-le le fossé entre Athènes et ses créanciers', indique ce matin Société Générale, qui voit dans ce changement d'attitude la possibilité d'un versement de fonds d'ici au 11 mai.

Bien sûr, les actions des banques centrales sont toujours suivies de près. Mais comme l'indiquent ce matin les cambistes de Société Générale, 'la Fed entame aujourd'hui un comité de politique monétaire (le fameux FOMC) qui durera deux jours, mais les marchés n'ont guère de mal à contenir leur excitation. Un communiqué 'colombe' et le maintien de la politique antérieure sont unanimement attendus'. De plus, aucune conférence de presse ne sera organisée à cette occasion.

Par ailleurs, sur l'agenda statistique de la matinée, on a appris que le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni avait progressé de 0,3% entre fin décembre et fin mars. De ce fait, la croissance de l'économie britannique a ralenti sensiblement par rapport à celle de 0,6% enregistrée lors du trimestre précédent et elle a manqué des attentes voisines de 0,5%.

Du côté américain, les opérateurs de changes guetteront principalement cet après-midi l'indice de confiance du consommateur mesuré par le Conference Board pour le mois d'avril, attendu par le consensus en hausse à 102,5 après 101,3 le mois précédent.

“La progression attendue à 102,5 permettrait d'envisager sereinement une accélération de la consommation au deuxième trimestre, après la faiblesse des derniers mois”, estime Oddo & Cie.


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