Après le week-end de Pâques sur le marché des changes, les cotations reprenaient sans tendance marquée en Europe sur le marché des changes. Vers 13 heures, l'euro se tassait sans conviction de 0,07% à 1,3807 dollar, et perdait 0,07% également contre le yen à 141,56, et aussi contre le franc suisse à 1,2210.

En revanche, la devise de l'union monétaire du Vieux Continent perdait 0,29% contre le sterling à 0,8204.

'Pâques est terminé mais manifestement, personne n'en a informé M. le Marché', ironisent les cambistes de Société Générale ce matin à propos des faibles tendances sur les grandes paires de devises

Les facteurs pouvant potentiellement peser sur la faible reprise de l'économie européenne n'ont pas disparu, notamment ceux en provenance d'Ukraine et de Russie, deux pays entre lesquels les tensions géopolitiques semblent s'installer. Certes, des accords ont été signés la semaine dernière à Genève, mais leur application et leur portée suscitent le scepticisme.

Les analystes européens du bureau d'études Nomura ont tenté de chiffrer ce matin les conséquences économiques de cette crise. Si les sanctions imposées à la Russie par les pays de l'Ouest devaient se prolonger, la croissance du PIB de la zone euro pourrait être réduite de 0,3 à 0,5 point de pourcentage en rythme annuel, estime Nomura. Voire de 0,7 point si les relations économiques avec Moscou étaient purement et simplement interrompues.

Du côté des données macroéconomiques, seules figurent au calendrier du jour les ventes de logements anciens aux Etats-Unis au mois de mars, attendues en léger retrait à moins de 4,60 millions en rythme annualisé.



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