Vendredi midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne restait sur sa réserve avant la publication de statistiques américaines d'importance dans l'après-midi, et alors que la Fed américaine organisera la semaine prochaine une réunion de son comité de politique monétaire.

A cette heure, l'euro reste neutre face au dollar (+ 0,01% à 1,2927) et au franc suisse (- 0,08% à 1,2085), tout en grappillant 0,2% environ contre le yen (à 138,6) et le sterling (à 0,7960).

Peu chargé les jours précédents, le calendrier économique va s'animer cet après-midi aux Etats-Unis avec les prix à l'importation, les ventes au détail, la confiance des consommateurs du Michigan et les stocks des entreprises.

Dans cette liste, les ventes de détail pour le mois de juillet - attendues par les économistes en hausse de 0,6% au total et de 0,3% hors secteur automobile - devraient particulièrement retenir l'attention des opérateurs.

'Si les ventes au détail sont nettement au-dessus des attentes, les anticipations de hausse plus précoce des taux directeurs pourraient être relancées, ce qui ne sera pas forcément une bonne nouvelle pour le S&P 500 et les taux longs américains', prévient à ce sujet Aurel BGC.

Sur le Vieux continent, le déficit courant de la France s'est réduit à -2,2 milliards d'euros en juillet, les prix à la consommation ont baissé de 0,5% en Espagne en rythme annuel au mois d'août, et la production industrielle de la zone euro a augmenté de 1% en juillet.

De plus, la Réserve fédérale américaine organisera les 16 et 17 septembre, son traditionnel comité de politique monétaire (FOMC). Il sera suivi d'une conférence de presse animée par sa présidente, Janet Yellen, et s'accompagnera aussi d'une révision des prévisions économiques de la banque centrale américaine.

Alors que la BCE a annoncé qu'elle allait se lancer dans des rachats d'actifs tout en abaissant son principal taux directeur à pratiquement 0%, la Fed, elle, devrait annoncer fin octobre le terme de ses QE (ses programmes de rachats d'actifs) puis, toujours selon le consensus, commencer à relever ses taux directeurs quelque part en 2015. La divergence de ces politiques monétaires tend à soutenir le dollar face à l'euro.


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