Ce midi sur le marché des changes, la monnaie unique européenne ne craignait pas, demain, le terme d'une réunion de la Fed qui, une fois encore, ne devrait pas se montrer pressée de relever ses taux. A cette heure, l'euro prenait 0,16% à 1,1014 dollar, 0,30% à 0,8394 sterling, et 0,06% à 1,0843 franc suisse. En revanche, sur de nouvelles spéculations quant à la Banque du Japon, l'euro plie de 1,24% face au yen à 114,90.

En toute logique, la prudence prévaut avant le terme de la réunion du FOMC (le comité de politique monétaire) de la Fed, qui commencera ce jour et se terminera demain soir. Mais le ton des opérateurs n'est pas à l'inquiétude : selon les contrats à terme sur les Fed Funds, le consensus des analystes n'anticipe pas de nouveau relèvement par la Fed de son principal directeur avant le printemps 2017. Les incertitudes liées au Brexit, dont les conséquences sont encore difficile à quantifier, plaident une fois de plus pour le statu quo.

Notons que le FOMC qui se terminera demain par le traditionnel communiqué de presse ne sera suivi ni d'une mise à jour des projections macro-économiques, ni d'une conférence de presse de la part de la présidente, Janet Yellen.


En outre, en Europe et malgré la perspective d'un Brexit long et incertain, le dernier indice IfO allemand était plus positif que prévu. A Londres, le chancelier de l'Echiquier (le ministre des Finances britannique), George Osborne, a laissé entendre qu'un plan de relance pourrait être présenté à le rentrée.

Quid du yen ? “La monnaie japonaise faisait pour sa part l'objet de spéculations à l'approche d'une réunion jeudi et vendredi de la Banque du Japon. Les cambistes anticipent de nouvelles mesures d'assouplissement”, rapporte Aurel BGC.

Oui, mais selon XTB France, “le ministre nippon des Finances (Taro Aso) semble inquiéter les opérateurs depuis quelques heures. L'intéressé laisse planer un certain doute quant au plan de relance national”.

A suivre, sur l'agenda statistique américain chargé de la semaine : les indicateurs de la confiance des ménages selon le Conference Board pour juillet (tout à l'heure ; attendu en baisse à 95,9 points, contre 98 précédemment) avant, vendredi, celui de l'université du Michigan.

Notons que vendredi, on connaîtra également la première estimation de la croissance du PIB américain pour le 2e trimestre, attendue à 2,6% par le consensus, après 1,1% au terme du premier quart de l'année. Aurel BGC relève qu'habituellement, ces nombreux indicateurs ne sont cependant pas les plus susceptibles d'affecter le marché.

EG


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