"La période favorable aux marchés d'actions, notamment en Europe, est loin d'être terminée." C'est la conviction partagée par Dorval Finance qui voit trois catalyseurs majeurs pour que les marchés actions mondiaux continuent à progresser comme ils le font depuis le début de l'année. D'abord, "les conditions financières sont les plus favorables des 20 dernières années avec la concomitance d'une liquidité ultra-abondante, d'un effondrement des taux d'intérêt, d'une dépréciation de l'euro et de la division par deux du prix du pétrole."

Cette conjonction des planètes est notamment à mettre au crédit de la BCE et de son plan d'assouplissement monétaire qui "est plus puissant que celui conduit par la Fed, la BoE (Bank of England) et même la BoJ (Bank of Japan)", note Dorval Finance.

Ensuite, "la reprise cyclique de la Zone Euro se confirme et se renforce". Le gestionnaire d'actif estime qu'une croissance supérieure à 2% "dès le deuxième semestre 2015 semble tout à fait atteignable".

Enfin, le troisième soutien aux marchés actions est à chercher aux Etats-Unis. "Leur cycle économique, déjà plus mûr, entame sa phase d'expansion", selon Dorval Finance, pour qui le resserrement des taux de la Fed devrait être "un non-événement" tant il est attendu par les marchés depuis des semaines et aurait même déjà commencé "en 2013 avec le « tapering » du Quantitative Easing".

Dorval Finance n'ignore pas le risque mis en avant par beaucoup d'opérateurs pour qui la valorisation des actifs auraient atteint des niveaux trop élevés et ne pourrait donc plus tellement augmenter. Le gestionnaire considère quant à lui que ce niveau de valorisation est "un peu cher mais il reflète la qualité des valeurs", surtout si les résultats augmentent conformément à ses attentes.

Quant au marché américain, son potentiel "est limité à court terme, contraint par une valorisation déjà riche, des marges en au haut de cycle et l'appréciation du dollar."