Le Dow Jones des 30 valeurs industrielles américaines a perdu 0,69%, 117,59 points, à 16.906,62, le Standard & Poor's 500 a cédé 0,7%, 13,94 points, à 1.963,71 et le Nasdaq, à forte pondération technologique, a abandonné 1,35%, 60,06 points, à 4.391,46.

"C'est surtout qu'il n'y a aucune raison d'acheter et beaucoup de raisons de vendre" souligne Mark Luschini, investisseur en chef chez Janney Montgomery Scott à Philadelphie.

"Les acheteurs sont fatigués alors que cela fait un moment qu'il y aurait dû y avoir un repli."

Les grands indices se sont en effet particulièrement bien comportés ces derniers temps, le Dow s'autorisant même une incursion au-delà de la barre des 17.000 pour la première fois de son histoire, essentiellement à la faveur de la publication de statistiques robustes.

Les investisseurs attendent désormais de voir si ces chiffres qui témoignent d'une embellie de l'économie américaine se traduisent par une hausse des bénéfices après un premier trimestre décevant

La prudence des intervenants a trouvé une justification dans les propos tenus par le directeur général de Wal-Mart qui a dit que si le marché de l'emploi s'améliorait, il n'était pas encore de nature à encourager à une nette reprise de la consommation.

Aux valeurs, les technologiques ont vécu une séance difficile, de grands noms de l'internet ayant été particulièrement attaquées, à l'image de la baisse de 3,38% affichée par Netflix Inc, celle de 3,87% de Facebook Inc ou encore celle de 5,54% de TripAdvisor.

Les compagnies aériennes ont souffert, en raison notamment de l'avertissement sur résultats lancé par Air France. Delta Air Lines a perdu 1,24%, tandis que Southwest Airlines a abandonné 1,73%.

(Nicolas Delame pour le service français)