Londres, le temple du capitalisme, s’attaque aux marges et aux commissions cachées des gestionnaires de fonds et des brokers.
Les retraités, les épargnants, les investisseurs sont les victimes de ces commissions qui représentent des sommes gigantesques.
C’est le Financial Times qui mène la charge. Personne ne saurait accuser cette institution de la “City” de gauchisme anti capitalistique.

 “Je pense dit David Cameron, que l’une des choses qui sape l’enthousiasme des épargnants est le sentiment qu’ils ne comprennent pas les rémunérations des gestionnaires et leurs coûts.”
Le FT a calculé que:
-si quelqu’un épargne en vue de sa retraite 2000 livres par an,
-si le gain annuel est de 6%,
-si la commission du gestionnaire est de 2,1%
40 ans plus tard, il aura 185.245 sur son compte.

En revanche :
- si la commission est de 0,5% l’an
- l’épargnant aura £286,667
 soit une différence de £101,421 qui va aujourd’hui dans les caisses du gestionnaire.
Différence considérable !

Mais un député conservateur anglais va plus loin. Il estime que les frais, commissions, arrondis, représentent 5% par an. De même, nombre de “brokers” arrondissent leur commissions. Par exemple, si le montant est de 2,56 livres, ils prennent 2,60.

La Commission européenne va sous peu publier de nouvelles règles forçant les gestionnaires et brokers à publier tous les prélèvements et coûts qui impactent les sommes gérées.
Mesure salutaire à coup sûr. Elle évitera soupçons et fausses accusations en permettant à tous de savoir.
Chacun pourra alors mesurer les gains des uns et des autres.