Les dernières évolutions du dossier grec et les incertitudes qui entourent maintenant le pays après l'annonce d'un référendum le 5 juillet n'entraine pas de changements majeurs dans la stratégie d'allocation d'actifs d'Edmond de Rothschild AM. "A ce stade, nous avons remonté la duration des pays « coeur Europe » pour un certain nombre de fonds et mandats et ne modifions pas notre sur-exposition aux actions européennes. Nous ne considérons pas la baisse sur les marchés de ce matin comme une opportunité pour accroître cette surpondération", écrit le gestionnaire d'actifs.

Ce dernier se justifie en évoquant des fondamentaux macroéconomiques solides : "au-delà des risques, les fondamentaux des pays européens nous semblent bien orientés et les investisseurs pourront, dans les circonstances présentes, compter sur la BCE pour stabiliser la situation."

Bien sûr, Edmond de Rothschild Asset Management reste prêt à "repenser l'ensemble des primes de risques sur les actifs européens" si la crise actuelle devait aboutir à la sortie de la Grèce de la zone euro, un risque désormais qualifié de "sérieux".