Bien sûr, ce qui compte avant tout c'est que cette réunion ait pu se tenir. Parce ce que les attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre et les suites de l'enquête, en France et en Belgique, tout ça, ça nous mobilise tous.

Mais en même temps il est important que la vie continue, de montrer que nous ne nous laissons pas intimider, qu'il n'y a pas de place dans nos cœurs pour la peur que certains veuillent créer. Il y a de l'émotion. Il y a de l'action. La Commission a fait plusieurs propositions la semaine dernière, elle en fera d'autre. Mais de la peur, non.

Je vais être très bref car Jeroen a dit l'essentiel. Sur la Grèce, j'ai informé l'Eurogroupe des derniers développements sur le programme et des avancées que nous avons pu constater cette dernière semaine.

D'abord, la finalisation des premiers 'milestones' (premières mesures) a été rendue possible grâce notamment à un accord bien équilibré sur la question des saisies immobilières.

Il fallait combiner la stabilité financière et la protection des ménages les plus vulnérables. Je pense que nous sommes parvenus là à un bon accord.

Ensuite, il y a eu aussi des avancées positives au sujet de la recapitalisation des principales banques, à travers le secteur privé. Ceci veut dire - et c'est important - que les fonds publics finalement nécessaires seront bien inférieurs aux 25 milliards fixés comme maximum en août.

Comme l'explique les conclusions de l'Eurogroupe de ce soir, les montants nécessaires seront déboursés suivant les décisions d'aide d'Etat et au cas par cas. Pour résumer, je dirai vraiment que ce sont des bonnes nouvelles pour la Grèce, avec un travail de qualité dont nous devons maintenir le rythme et la teneur.

Il reste beaucoup à faire, notamment l'accord et la mise en œuvre du deuxième paquet de milestones, et ensuite la première revue du programme.

J'ai dit que tout cela devait être fait à mon sens d'ici à la mi-décembre. Il y a encore des discussions difficiles sur des sujets délicats, mais je suis tout à fait confiant que nous aboutirons une fois encore à de bons accords pour permettre à la Grèce d'avancer.

On the draft budgetary plans, I have very little to add to what Jeroen said. This is the third year running that the Eurogroup has met to discuss the Commission's opinions on draft budgetary plans.

I welcome the fact that the Eurogroup broadly concurs with our assessment. As I stated last week, we are now in a situation where most countries are either compliant or broadly compliant, and Jeroen mentioned the figures.

The neutral stance in the euro area as a whole is broadly appropriate given the need to balance the objectives and to ensure long-term fiscal sustainability and to sustain the economic recovery which is underway in the euro area.

If you look at Member States, you also see that there are these categories mentioned by Jeroen. I will just comment on two problems that you mentioned.

The first one is about Italy. There are strong reforms in Italy and now the country is getting out of the recession. It is a good point. But there is also a request by the Italian Government of all flexibilities possibly existing in the SGP: about structural reforms, about investment, about the refugee clauses.

We will take the time until the spring to check whether and how and in what proportion these clauses can benefit to Italy. On structural reforms, the point is a new 0.1% of GDP requested by Italy. It needs to be demonstrated that the structural reforms justify that. On the investment clause, Italy is the only country eligible to this clause, but there is a need to show also how important the investments are.

And for the refugee clause, that is my second point, which is not only for Italy, we had the occasion with the Vice President Dombrovskis to say again that this will be examined in a case by case approach and ex-post approach.

I think that overall, these are the main observations I would add to Jeroen's. I must none the less say that looking beyond the aggregate picture, it is clear that some of the Member States facing sustainability concerns are making a relatively small adjustment, while others with fiscal space available are not making use of it. This is an important issue which will require close attention and further discussion.

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