Pourquoi penser que la banque d’investissement a cette position ?

Si Mario Draghi, l’ancien homme de Goldman Sachs, respecte bien toutes les conditions pour être à la Présidence de la BCE, alors aucun conflit d’intérêt ne doit exister. Le transalpin a dû signer la charte où était stipulé ce point.
Cependant, depuis 2003, c'est-à-dire bien avant la nomination de l’économiste italien à la tête de la Banque centrale, son fils, Giacomo Draghi, occupe le poste de Interest Rate Trader dans la banque d’investissement américaine Morgan Stanley (ci-dessous une copie d’écran du profil LinkedIn).

Après avoir fréquenté les bancs de la prestigieuse Bocconi, le jeune italien a décidé de s’engager dans la sphère financière. Pour ceux qui douterait du lien de parenté, voici le lien vers un article de la Corriere della Sera qui le confirme.
Morgan Stanley ne doit donc pas avoir d’informations privilégiées, et n'était bien évidemment pas positionnée à l'achat sur l'euro avant le discours de "Super Mario".
 
En plein scandale du Libor, d'après Reuters, le comité de surveillance interne de l'Union européenne aurait déjà ouvert une enquête sur le papa à la suite d'une plainte pour conflit d'intérêts dans une autre affaire.