Fidelity a légèrement réduit sa surpondération sur les actions
« Par un effet miroir, la zone euro nous permet aujourd'hui de contempler l'échographie de l'économie américaine trois ans plus tôt », explique le gestionnaire d'actifs. La reprise n'était certes pas aussi robuste qu'aujourd'hui mais elle portait l'espoir de lendemains et de marchés qui chantent.
Il ajoute que les motifs de réjouissance ne manquent pas : PMI à des plus hauts de dix mois, chômage à des plus bas de trois ans, moral des ménages et confiance des entreprises en hausse... Rares sont les indicateurs dans le rouge.
Et cela, sans compter sur les agents amplificateurs de croissance que sont le lancement opérationnel du quantitative easing et la baisse continue de l'euro qui a touché un plus bas de douze ans ! Moribonde il y a encore un an, la zone euro s'est même vue gratifier sur le mois écoulé d'une révision à la hausse de ses perspectives de croissance.
A l'inverse, Fidelity a réduit son exposition aux marchés américains sur lesquels il est désormais sous-pondéré. Fidelity reste par ailleurs neutre sur l'Asie et les marchés émergents.