Dans le dernier numéro de sa lettre L’hebdo des marchés, David Ganozzi, gérant d’allocation chez Fidelity, tire le bilan de la première année post-victoire du Brexit en Grande-Bretagne. "Un an après, le patient anglais demeure, selon nous, plus que jamais sous surveillance. Surtout à la lumière du récent revers électoral de Theresa May pour consolider une majorité absolue qui n’en demandait pas tant", tranche David Ganozzi.

Au passage, le gérant de Fidelity déplore que le premier ministre se soit privée de "la seule arme efficace pour négocier sa sortie de l'Union européenne : l'unité nationale". Dans ce contexte, les discussions avec l'UE risquent de tourner clairement au désavantage du Royaume-Uni et de déboucher sur un "Brexit au rabais" avec des conséquences économiques sans doute plus dommageables qu'envisagées jusqu'alors.