Dans la dernière livraison de son Hebdo des Marchés, Fidelity estime que "si l'intervention des banques centrales a été déterminante durant la crise financière, cette posture accommodante montre aujourd'hui ses limites." David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine et auteur de la lettre, met en avant la dernière volte-face de Janet Yellen, présidente de la Fed, qui après avoir maintenu inchangés ses taux d'intérêt a été contrainte "de revenir à la barre pour se fendre de commentaires plus rassurants."

Dès lors, la Réserve fédérale a réaffirmé que le premier relèvement des taux aurait lieu cette année. Cet aller-retour "entame un peu la crédibilité de l'instance monétaire au seul motif de rassurer des investisseurs encore trop prompts à céder à la panique", juge David Ganozzi.

Le gérant de Fidelity considère que les marchés ont été infantilisés par l'action des banques centrales et qu'ils "se trouvent aujourd'hui dans l'incapacité de prendre l'exacte mesure des indicateurs économiques et, en conséquence, leur responsabilité."