Tandis que l'élection législative néerlandaise se tient demain et ouvre le bal des scrutins attendus en Europe cette année - la France au printemps et l'Allemagne en septembre -, la BCE a récemment maintenu sa politique accommodante tout en relevant ses prévisions de croissance pour la zone euro. Dans la dernière livraison de son Hebdo des marchés, Fidelity fait le lien entre ces deux actualités.

Pour David Ganozzi, gérant d'allocation chez Fidelity, ce paradoxe "traduit en réalité l'aveu implicite du président de la BCE sur la véritable raison de son statu-quo. Bien que statutairement, l'institution de Francfort n'est pas censée le prendre en compte dans son action, c'est plus le contexte politique que l'environnement économique qui justifie l'immobilité."