Dans le dernier numéro de son Hebdo des marchés, Fidelity précise qu'elle n'enterre pas "définitivement le scénario d'un accord" entre la Grèce et ses créanciers, en dépit de l'annonce d'un référendum et de la fin du plan d'aide européen ce mardi 30 juin. "Signe (peut-être ?) de cette hypothèse, alors que les banques grecques ont été fermées et les retraits limités pour éviter les fuites de capitaux, la BCE a indiqué hier qu'elle maintenait à leur niveau actuel, les prêts d'urgence accordés aux banques grecques", veut croire David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine.

Le gestionnaire d'actifs prend tout de même acte que, dans ce dossier, "l'intransigeance des protagonistes a donc épuisé toutes solutions de compromis, poussant la Grèce vers un possible défaut et, de facto, vers la porte de sortie de la zone euro."

David Ganozzi note également les conséquences macroéconomiques de la crise grecque, qui pèse sur le moral des opérateurs économiques, faisant oublier aux marchés que les fondamentaux de la zone euro "n'ont jamais été aussi encourageants".

Le gérant cite notamment le dernier indicateur des directeurs d'achats (PMI) publié par Markit qui "tend à confirmer une croissance de 0,4 % au deuxième trimestre et une prévision de 2% sur l'année. Par ailleurs, l'indice confirme surtout une généralisation de la reprise dans l'ensemble de la région."