Dans la dernière livraison de son Hebdo des marchés, David Ganozzi, gérant de Fidelity Patrimoine, note que "la hausse jusqu'ici continue des indices ne s'apparente plus à un long fleuve tranquille." Prenant comme exemple la baisse des cours la semaine dernière après la publication d'un chiffre du PIB américain décevant au premier trimestre, le gérant explique que "les montagnes russes empruntées la semaine dernière par les indices boursiers laissent à penser que les marchés actions sont à présent revenus dans une phase de normalisation".

Ce regain de volatilité vient du fait que "les nouvelles (bonnes ou mauvaises) se paient plus chères qu'avant" alors que les valorisations ont atteint des niveaux élevés, notamment aux Etats-Unis, tirées par un "excès de bonnes nouvelles".

Les marchés se montrent maintenant particulièrement sensibles au moindre indicateur macroéconomique, à la moindre nouvelle en provenance du dossier grec ou des entreprises ou encore à la plus petite variation sur les changes.