Fidelity optimiste pour les actions américaines
"Le principal responsable de la baisse des bénéfices est le vaste secteur énergétique du pays, dont la rentabilité a été fortement affectée par la chute du prix du pétrole en 2014. Toutefois, les retombées positives de cette baisse du prix de l'or noir sur l'ensemble de l'économie ne se feront ressentir qu'au second semestre, avant tout sous l'effet de la hausse des dépenses des ménages en biens de consommation cycliques et de base", explique Dominic Rossi.
Le gérant de Fidelity précise qu'il n'est pas "préoccupé" par les niveaux de valorisation des actions américaines, pour au moins deux raisons. D'abord, les taux d'intérêt sont bas et le resteront "même lorsque la Réserve fédérale américaine donnera le coup d'envoi de la normalisation de sa politique monétaire, car les relèvements seront modestes et très progressifs." Ensuite, les rendements proposés par les actions vont en faire une classe d'actifs particulièrement attractive par rapport aux obligations notamment.
Pour profiter de la progression attendue des marchés actions américains au deuxième semestre, Dominic Rossi signale un thème particulièrement porteur, celui de la propriété intellectuelle. Les valeurs de secteurs comme les technologies de l'information, la biotechnologie, les médias et les divertissements devraient donc s'apprécier au cours des six prochains mois.