Dans son allocation mensuelle de février, Fidelity a conservé sa recommandation sous-pondérer sur les obligations. Au sein de cette classe d’actifs, il reste à surpondérer sur le high yield. Le gestionnaire d’actifs fait remarquer que la pause de janvier sur les marchés actions n’a pas profité au compartiment obligataire. Les incertitudes liées au contexte politique n’ont en effet pas engendré de mouvement de repli vers les obligations comme en témoigne le recul de 1,50 % enregistré sur l’investment grade.

Il explique que la confirmation d'une embellie conjoncturelle entretient, malgré tout, l'appétit des investisseurs pour le risque. Par ailleurs, la perspective d'une remontée continue des taux d'intérêt ne joue pas en faveur du segment obligataire.