Face à la faiblesse du rendement des fonds monétaires, les investisseurs doivent dynamiser leur trésorerie en recourant à la gestion obligataire de court terme. A condition de procéder à une sélection rigoureuse des émetteurs souligne Diana Rager, Gérante Crédit chez BFT Investment Managers. Le constat est sans appel : avec les taux monétaires durablement installés dans la zone négative, il est difficile aujourd'hui pour un fonds monétaire classique de délivrer un rendement positif.

Les investisseurs sont amenés à chercher d'autres solutions afin de dynamiser leur trésorerie tout en limitant les risques. Dans ce cadre, l'allongement de l'horizon d'investissement reste l'un des principaux leviers. S'orienter vers les fonds obligataires court terme en leur allouant une partie de la trésorerie excédentaire apporte visiblement un surcroît de performance potentielle. Au lieu d'être investis exclusivement en titres monétaires purs inférieurs à deux ans, les fonds obligataires de trésorerie longue intègrent aussi des obligations de maturité supérieure ce qui élargit sensiblement leur univers des possibles.

Dans le contexte actuel, il s'agit de faire face à des taux d'intérêt négatifs et d'optimiser les rendements des portefeuilles de trésorerie. L'objectif vise à dégager une performance annuelle supérieure à celle des fonds monétaires dans un budget de risque précis et strictement encadré. Les spreads de crédit court terme constituent le principal moteur de performance.

Les fondamentaux des entreprises et les facteurs techniques étant positifs pour le crédit court terme, nous considérons opportun de se positionner aujourd'hui sur ce segment, conclut la gérante.