PARIS, 24 mars (Reuters) - Deux personnes soupçonnées d'avoir joué un rôle dans la remise de l'arme utilisée par l'assaillant abattu en agressant une militaire de l'opération Sentinelle, à Orly, ont été déférés en vue de leur mise en examen, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Les deux sont poursuivis du chef d'association de malfaiteurs terroriste criminelle et en outre, pour le premier, détention d'arme de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.

Ces deux suspects, âgés de 30 et 43 ans, n'ont pas un "profil terroriste".

Les enquêteurs cherchaient à déterminer comment l'assaillant d'Orly, Ziyed Ben Belgacem, s'était procuré le revolver à grenaille avec lequel il a tiré sur un policier samedi dernier lors d'un contrôle routier à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) puis agressé une patrouille de Sentinelle à l'aérogare d'Orly-Sud.

La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête en raison de la nature d'une des cible visées - des militaires de Sentinelle - et des propos qu'ils a tenus à Orly - "Je suis là pour mourir par Allah. (Gérard Bon, avec service France)