MARSEILLE, 14 janvier (Reuters) - Le parquet de Marseille a classé sans suite l'enquête sur le crash de deux hélicoptères qui avait causé la mort, le 2 février 2018, de cinq militaires français de l'armée de terre près de Carcès (Var), a annoncé lundi le procureur de la République;

"Les examens réalisés n'ont pas révélé d'anomalie de maintenance ou de défaut mécanique des appareils. Par ailleurs, aucun manquement dans l'application des règles qui encadrent ce type de vol n'a été établi comme ayant concouru à la réalisation de l'abordage en vol", précise Xavier Tarabeux dans un communiqué.

Le magistrat a souligné que l'enquête pénale confiée à la section de recherches de la gendarmerie de l'air de Vélisy-Villacoublay a porté notamment sur les "aspects réglementaires et organisationnels de l'exercice, sur l'ensemble des éléments techniques et sur les facteurs environnementaux et humains".

"L'origine de la collision entre ces deux appareils, exclusive d'une cause fautive, s'est donc avérée purement accidentelle", précise-t-on de même source.

En l'absence d'infraction pénale, la procédure a donc fait l'objet d'un classement sans suite.

Le 2 février 2018, deux hélicoptères de type Gazelle sont entrés en collision en vol, à 90 mètres au-dessus du lac de Carcès, causant la mort des cinq militaires.

Ce vol s'inscrivait dans le cadre d'un stage de formation destiné à des pilotes expérimentés pour l'obtention de la qualification de commandant de bord sur hélicoptère de reconnaissance et d'attaque (HRA). (Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse)