PARIS, 5 mars (Reuters) - Les syndicats majoritaires de Pimkie, qui avaient déjà refusé la rupture conventionnelle collective (RCC) proposée par la direction du groupe d'habillement en janvier, ont refusé lundi de signer le plan de départs volontaires concernant 208 emplois.

"Les membres de la section syndicale FO Pimkie refusent de participer à la grande braderie que Pimkie organise pour se séparer de ses salariés", a fait savoir la Fédération employés et cadre Force ouvrière par communiqué. La CGT avait déjà signalé son intention de ne pas signer mercredi dernier.

Les deux syndicats dénoncent, entre autres, des indemnités supra-légales trop basses.

La direction pourra tout de même faire homologuer son plan de départs auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte).

Pimkie était la première entreprise à se saisir de la rupture conventionnelle collective, dispositif issu de la réforme du Code du travail qui permet, s'il y a signature d'un accord avec les syndicats majoritaires, d'organiser des départs volontaires sans avoir à justifier de difficultés économiques.

La CGT, FO et la CFDT s'étaient opposés à sa mise en place. et (Caroline Pailliez, édité par Yves Clarisse)