(Actualisé § 1-3 avec mises en examen)

PARIS, 10 novembre (Reuters) - Quatre hommes proches de la mouvance d'ultra-droite soupçonnés d'avoir projeté une action violente contre Emmanuel Macron ont été mis en examen samedi pour association de malfaiteurs criminelle terroriste, a-t-on appris de source judiciaire.

Deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire et les deux autres "ont sollicité un débat différé, qui se tiendra la semaine prochaine et ont été, dans l'attente, incarcérés provisoirement", précise-t-on de même source.

Les quatre suspects, qui ont été interpellés mardi en Moselle - où le chef de l'Etat s'est rendu cette semaine dans le cadre de sa tournée "mémorielle" pour le centenaire de l'armistice de 1918 - ont également été mis en examen du chef de détention non autorisée d'armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste.

Au total, six personnes âgées de 22 à 62 ans avaient été interpellées mardi dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Selon une source proche de l'enquête, leur projet d'action violente était encore à ce stade "imprécis et mal défini".

Une première garde à vue, celle d'un homme interpellé mardi en Ille-et-Vilaine, a été levée dans la soirée de jeudi et une deuxième, celle d'une femme arrêtée dans l'Isère, a été levée vendredi. (Emmanuel Jarry, édité par Myriam Rivet et Pierre Serisier)