PARIS, 9 avril (Reuters) - Les forces de l'ordre ont interpellé lundi sept membres d'un groupe qui s'était introduit par effraction dans un bâtiment de l'université de Nanterre (Hauts-de-Seine) pour l'occuper, a-t-on appris auprès de la police et de la direction de l'établissement.

Selon celle-ci, ce groupe de 25 à 30 personnes comptait en fait une minorité d'étudiants de Nanterre et ses revendications dépassaient la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE) sur l'accession aux études supérieures, très contestée dans le monde universitaire.

Elles allaient de la loi ORE au soutien au peuple kurde en passant par le retrait de la loi asile et immigration et au soutien aux occupants du site du projet, désormais abandonné, d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire Atlantique), a précisé la présidence de l'université dans un communiqué.

"Aucun dialogue n'a été possible avec ces personnes", a ajouté la présidence, qui a fait appel à la police pour faire évacuer le bâtiment, ce qui a effectivement été fait. (Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)