Paris (awp/afp) - Les dépenses de consommation des ménages en biens ont ralenti un peu leur progression en mars, enregistrant une croissance de 0,2% après 0,5% en février et 1% en janvier, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué.

Cette hausse est portée par le dynamisme des dépenses en énergie (+3,5%) dû au froid hivernal, qui compense en partie le repli des dépenses alimentaires et des achats d'habillement, précise l'institut statistique.

Sur l'ensemble du trimestre, "la consommation des ménages en biens rebondit substantiellement", augmentant de 1,7% alors qu'elle avait reculé de 0,5% au trimestre précédent "du fait notamment des dépenses en énergie et de l'accélération des achats d'équipement du logement", remarque par ailleurs l'Insee.

Sur le seul mois de mars, la consommation d'énergie a été portée par les dépenses d'électricité et de gaz, "en raison des températures fraîches pour la saison", relève l'institut.

Les achats de biens fabriqués ont pour leur part de nouveau diminué (-0,3% après -0,4%), du fait notamment du recul des dépenses d'habillement (-3,6% après -5,5%) que n'a pas suffit a compensé l'augmentation des biens durables (+1,2%). Plus précisément, les achats d'automobiles ont progressé de 1,3% quand ceux de dépenses d'équipement du logement augmentent de 1,4%.

Du côté de l'alimentaire, la consommation s'est repliée en mars (-0,6% après 1,4%), en particulier sur la viande.

L'institut précise par ailleurs avoir révisé à la baisse de 0,1 point le chiffre de la consommation pour février, qui s'établit à +0,5%, au lieu des +0,6% jusque-là annoncés.

Les chiffres de la consommation sont une donnée importante pour la croissance française, traditionnellement portée par les achats des ménages. Le chiffre de l'Insee ne prend toutefois en compte que la consommation de biens, et pas celle de services.

afp/rp