(Actualisation: commentaires d'Alex Gill, économiste chez IHS Markit).
PARIS (Agefi-Dow Jones)--La croissance de l'activité du secteur privé en France a accéléré en septembre par rapport au mois d'août, selon les données provisoires publiées vendredi par Markit Economics.
L'indice PMI composite de la France s'est établi à 57,2, un plus haut de 76 mois, contre 55,2 en août.
Un chiffre supérieur à 50 traduit une expansion de l'activité par rapport au mois précédent. Inférieur à 50, il dénote une contraction.
Dans le détail, l'indice PMI provisoire du secteur des services s'est inscrit en nette hausse à 57,1, contre 54,9 en août, un point haut de quatre mois. Celui du secteur manufacturier a progressé à 56, contre 55,8 en août. Il s'agit de son niveau le plus élevé depuis 77 mois.
Les indices PMI des services et du secteur manufacturier, attendus respectivement à 55,1 et 55,5, sont plus élevés que prévu.
Les données PMI provisoires mettent en évidence une accélération, en septembre, de la reprise amorcée au début de l'année, commente Alex Gill, économiste chez IHS Markit, en notant que les taux d'expansion de l'activité et des nouvelles affaires atteignent chacun leur niveau le plus élevé depuis près de six ans et demi.
L'économiste souligne le "caractère général et homogène" de la hausse, l'activité affichant un rythme de croissance similaire dans le secteur manufacturier et dans celui des services.
"Alors que le gouvernement s'apprête à adopter les ordonnances relatives à la réforme du code du travail, on relèvera particulièrement la nouvelle hausse marquée de l'emploi mise en évidence par les données de septembre", remarque-t-il, en ajoutant que cette croissance devrait se maintenir au cours des prochains mois.
Alex Gill note également l'amélioration de la confiance des entreprises, qui évolue à un niveau nettement supérieur à sa moyenne historique. "Ce fort degré d'optimisme devrait soutenir la croissance du secteur privé français dans les mois à venir et aider ainsi la réforme du code du travail à faire reculer le fort taux de chômage dans l'Hexagone", conclut-il.
-Maylis Jouaret, Agefi-Dow Jones; mjouaret@agefi.fr ed: VLV/GLB
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